Prologue de Jean : Différence entre versions
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− | Comme les synoptiques, le quatrième évangile concerne Jésus, Fils de Dieu. C’est un livre de signes, où il est question de l’histoire, des origines, du ministère, de la mort et de la résurrection de Jésus. Écrit en grec, pour un auditoire grec, autour de l’année 80 <ref> | + | Comme les synoptiques, le quatrième évangile concerne Jésus, Fils de Dieu. C’est un livre de signes, où il est question de l’histoire, des origines, du ministère, de la mort et de la résurrection de Jésus. Écrit en grec, pour un auditoire grec, autour de l’année 80 <ref>''Nouvel Atlas universel'', {{1re|{{éd.}}}}, février 2000.</ref>., l’auteur y « façonne son témoignage en ayant à l’esprit la situation de ses lecteurs ». Que cet auteur soit Jean, le fils de Zébédée, est fort probable; c’est la vision traditionnelle. Toutefois, Richard Bauckham, tout en confirmant que l’auteur ait été un témoin oculaire, pense qu’il ne s’agit pas de Jean l’apôtre, mais de Jean l’Ancien, qui, sans être apôtre , fut disciple de Jésus depuis le commencement. Le lieu de rédaction n’est pas mentionné par l’auteur. On relève trois suggestions données par les théologiens : Éphèse, Antioche (en Syrie), Alexandrie. La tradition veut que Jean l’ait été écrit dans la région d’Éphèse en Asie romaine. |
On entre dans l’Évangile de Jean par un majestueux portique . Pourtant, en raison de son caractère ancien, nous devrons étudier ses matériaux pour en comprendre la signification profonde. Une première lecture suffira à nous convaincre de l’ampleur métaphysique des énoncés et, du même coup, de l’importance d’une étude sérieuse, qu’une herméneutique biblique permettra d’encadrer. | On entre dans l’Évangile de Jean par un majestueux portique . Pourtant, en raison de son caractère ancien, nous devrons étudier ses matériaux pour en comprendre la signification profonde. Une première lecture suffira à nous convaincre de l’ampleur métaphysique des énoncés et, du même coup, de l’importance d’une étude sérieuse, qu’une herméneutique biblique permettra d’encadrer. | ||
Version du 2 juin 2020 à 17:12
Sommaire
- 1 Introduction
- 2 Préliminaires
- 3 Contexte littéraire
- 3.1 Analyse sémantique
- 3.1.1 Dieu avec Dieu (1-2)
- 3.1.2 Médiation de la Création (3)
- 3.1.3 Vie et lumière (4-5)
- 3.1.4 Témoignage de Jean-Baptiste (6-8)
- 3.1.5 Venue dans le monde (1.9)
- 3.1.6 Ceux qui rejettent
- 3.1.7 Ceux qui acceptent (10-11)
- 3.1.8 Venue dans le monde (14)
- 3.1.9 Témoignage de Jean-Baptiste
- 3.1.10 Médiation de la Rédemption (17)
- 3.1.11 Dieu avec Dieu (18)
- 3.1 Analyse sémantique
- 4 Synthèse
- 5 Application
- 6 Conclusion
- 7 Bibliographie
Introduction
Comme les synoptiques, le quatrième évangile concerne Jésus, Fils de Dieu. C’est un livre de signes, où il est question de l’histoire, des origines, du ministère, de la mort et de la résurrection de Jésus. Écrit en grec, pour un auditoire grec, autour de l’année 80 [1]., l’auteur y « façonne son témoignage en ayant à l’esprit la situation de ses lecteurs ». Que cet auteur soit Jean, le fils de Zébédée, est fort probable; c’est la vision traditionnelle. Toutefois, Richard Bauckham, tout en confirmant que l’auteur ait été un témoin oculaire, pense qu’il ne s’agit pas de Jean l’apôtre, mais de Jean l’Ancien, qui, sans être apôtre , fut disciple de Jésus depuis le commencement. Le lieu de rédaction n’est pas mentionné par l’auteur. On relève trois suggestions données par les théologiens : Éphèse, Antioche (en Syrie), Alexandrie. La tradition veut que Jean l’ait été écrit dans la région d’Éphèse en Asie romaine. On entre dans l’Évangile de Jean par un majestueux portique . Pourtant, en raison de son caractère ancien, nous devrons étudier ses matériaux pour en comprendre la signification profonde. Une première lecture suffira à nous convaincre de l’ampleur métaphysique des énoncés et, du même coup, de l’importance d’une étude sérieuse, qu’une herméneutique biblique permettra d’encadrer.
C’est dans un esprit de confiance que nous tenterons d’accomplir cet exercice, en tant que croyant, pour construire plutôt que pour déconstruire. Nous commencerons par des préliminaires herméneutiques, poursuivrons par une exégèse, pour finir par une synthèse et une application. L’analyse sémantique, constitue notre exégèse. Elle reprend les sections de l’étude structurale des préliminaires. Notre « raison de recourir à l’exégèse […], c’est qu’elle nous invite à ne pas séparer les figures de Dieu des formes de discours dans lesquelles ces figures adviennent ». Le sens passe toujours par la médiation du texte. Dans Le conflit des interprétations, Paul Ricœur entend justement par forme de discours l’hymne et le psaume que notre écrit aborde. Nous chercherons de ce fait à aller au-delà d’une lecture superficielle du texte.
Préliminaires
Traduction
Étude péricopale
Problèmes de traduction
Analyse structurale
Analyse contextuelle
Contexte spatio-temporelle
Contexte historique
Contexte culturel
Contexte politique
Contexte géographique
Contexte péricopal
Contexte large
Contexte moyen
Contexte étroit
Contexte littéraire
Analyse littéraire
Plan analytique
Contexte littéraire
Analyse sémantique
Dieu avec Dieu (1-2)
Médiation de la Création (3)
Vie et lumière (4-5)
Témoignage de Jean-Baptiste (6-8)
Venue dans le monde (1.9)
Ceux qui rejettent
Ceux qui acceptent (10-11)
Venue dans le monde (14)
Témoignage de Jean-Baptiste
====
Médiation de la Rédemption (17)
Dieu avec Dieu (18)
Synthèse
Application
Conclusion
Bibliographie
BASSIN, François, HORTON, Frank et KUEN, Alfred, Introduction au Nouveau Testament, évangiles et actes, Saint-Légier, Émmaüs, 531 p. BLOCHER, Henri, La Bible au microscope. Exégèse et théologie biblique du Nouveau Testament, volume 2, Édifac, Vaux-sur-Seine, 2010, 240 p. BLOCHER, Henri, Révélation des origines, Paris, Presses bibliques universitaires, 1979, 242 p. CARSON, D. A., Évangile selon Jean, Trois-Rivières, Éditions Impact, 2011, 976 p. CARSON, D. A., et MOO, Douglas J., Introduction au Nouveau Testament, Cléon D’Andran, Excelsis, 2007, 751 p. COTTIN, Jérôme, Le regard et la parole. Une théologie protestante de l’image, Genève, Labor et Fides, 1994, 342 p. DODD, C. H., L’interprétation du quatrième évangile, Paris, Éditions du Cerf, 1975, p. 17. Historical Tradition in the Fourth Gospel, 1963, Cambridge, Cambridge University Press, 453 p. BAUCKHAM, Richard, Jesus and the Eyewitnesses, The Gosepl As Eyewitnesses Testimony, Grand Rapids, William B. Eardman Publishing Company, 2006, 538 p. Kuen, Alfred, Comment interpréter la Bible, Emmaüs, Saint-Légier, 1991. FEUILLET, André, Le prologue du quatrième évangile, Desclée De Brouwer, Paris, 1968, 315 p. GODET, Frédéric, Commentaire sur l’évangile de saint Jean, Volume 1, Paris, Librairie française et Étrangère, 1864, 779 p. GODET, Frédéric, Commentaire sur l’épître aux Romain, 1883, édition électronique, ThéoTex, 2011, 1407 p. HARNACK, Adolf Von, Historia of Dogma, 1889. Traduit par Neil Buchanan, édition électronique, 2005, non paginée. Paul MATTEÏ, Le christianisme antique de Jésus à Constantin, Paris, Armand Colin, 2008, 320 p. MEYNET, Roland, Initiation à la rhétorique biblique, tome I, Paris, Éditions du Cerf, 1982, 198 p. MIMOUNI, Simon Claude, Le Judaïsme ancien du VIe avant notre ère au IIIe siècle de notre ère. Des prêtres aux rabbins. Paris, Presses Universitaires de France., 2012, 976 p. RICŒUR, Paul, Le conflit des interprétations. Essais d’herméneutique, Paris, Éditions du Seuil, 672 p. VAN TIL, Cornelius, Survey of a Christian Epistemology, New Jersey, Volume 2 of the series In Defense of Biblical Christianity, 1969, 195 p. Wells, Paul.
WELLS, Paul, Dieu a parlé. La Bible, semence de vie dans le cœur labouré, Québec, La Clairière, 276 p.- ↑ Nouvel Atlas universel, Modèle:1re, février 2000.