Nouvelle perspective sur Paul
Paul est l’auteur le plus important du Nouveau Testament, dont il a écrit le tiers. Malgré qu’il n’ait pas été un témoin oculaire de Jésus, il est l’apôtre des Gentils, et son apport théologique a été d’une aide primordiale pour l’Église naissante, et l’est encore de nos jours. Durant l’histoire de l’Église, sa doctrine de la justification a été interprétée de différentes façons, du synergisme des catholiques romains au sola gratia, sola fidei des réformés. Récemment, une nouvelle vision à vue le jour qui est défendue par plusieurs théologiens : la nouvelle perspective sur Paul (« New Perspective on Paul », NPP). Dans le présent article, nous présenterons cette perspective de la manière la plus objective possible. Bien que plusieurs autres personnes ont contribué à son développement, nous nous concentrerons sur trois acteurs qui en représentent des points culminants : E. P. Sanders, D. G. Dunn et N. T. Wright.
Sommaire
E. P. Sanders, le pionnier
Nouvelle vision sur le judaïsme du Second Temple
Parmi les personnes qui ont contribué à l’émergence de la nouvelle perspective sur Paul, Sanders est sans aucun doute le plus avant-gardiste. Son œuvre Paul and Palestinian Judaism, écrite en 1977, est considéré comme l’un des textes fondateurs de la NPP, par la vision originale qu’elle donne du judaïsme du Second Temple. Sanders y défend la thèse selon laquelle la vision traditionnelle des Juifs du temps de Jésus et de Paul comme étant de pures légalistes est erronée. En effet, il fait une corrélation entre la façon dont une personne entre et reste dans la communauté du Peuple de Dieu dans les écrits de Paul et le Judaïsme de la période entre le 2e siècle av. J.-C. au 2e siècle ap. J.-C[1]. Traditionnellement, la différence entre le judaïsme et le christianisme est que le premier est une religion légaliste qui met l’emphase sur l’obéissance à la loi pour demeurer dans le peuple de Dieu, tandis que le second est une religion de grâce qui met plus en lumière le fait que c’est Dieu qui appelle en toute liberté son peuple pour entrer en communion avec lui-même[2]. Sanders en étudiant le Judaïsme des deux premiers siècles avant et après la venue de Christ conclut que cette religion se décrirait mieux sous une sotériologie de « nomisme d’alliance » [3]. Donald Carson et Douglas J. Moo décrivent le « nomisme d’alliance[4] » comme suit :
L’alliance que Dieu a conclue avec le peuple d’Israël est un élément fondamental de la conception juive du salut. Dieu a choisi Israël, et les juifs du temps de Paul croyaient que ce choix de grâce originel était le fondement de leur salut. Ils n’avaient donc pas à observer la loi pour être sauvés; ils étaient déjà sauvés. Ils obéissaient en revanche à la loi pour maintenir leur statut de peuple de l’Alliance. Les Juifs ne pratiquaient pas la Loi pour « entrer » dans l’alliance (ce qui aurait été du légalisme) mais pour y « demeurer » (« nomisme »).[5]
Le nomisme d’alliance selon Sanders est que Dieu a choisi Israël et lui a donné la loi. La loi implique deux choses, la promesse de Dieu de maintenir l’élection et la nécessité d’y obéir. La loi fournit un moyen d’expiation, l’expiation résulte en la maintenance ou réinsertion dans la relation d’alliance. Tous ceux qui sont maintenus dans l’alliance par obéissance, expiation et grâce de Dieu appartiennent au groupe qui sera sauvé. Il est important de noter que l’élection et, ultimement, le salut sont considérés comme relevant de la grâce divine plutôt que des mérites humains[6]. Sanders voit donc dans le judaïsme d’avant et du début de l’ère chrétienne une religion ancrée dans la grâce, contrairement à l’idée typique voulant que ce soit une religion légaliste. Selon lui, la littérature de l’époque représente Dieu comme ayant gracieusement élu Israël pour être son peuple et comme leur fournissant gratuitement un moyen d’expiation et une opportunité de se repentir de leurs péchés. Tout vient donc de l’initiative de Dieu, et l’obéissance n’est alors qu’un moyen de rester dans l’alliance[7].
Tentative de concilier Paul et la nouvelle vision sur le judaïsme
Cependant, si la nouvelle vision du judaïsme selon Sanders est vraie, comment concilier les polémiques de l’apôtre Paul contre le judaïsme. Si le judaïsme n’est pas une religion légaliste, pourquoi l’apôtre critique-t-il fortement le fait de rechercher la faveur de Dieu par les mérites humains, c’est-à-dire en se basant sur les œuvres. Sanders répond à cela en disant que Paul avait rejeté le nomisme d’alliance en raison de sa sotériologie exclusiviste, puisque le salut devait, par définition, être cherché en Christ seul, et qu’en conséquence la Loi et l’alliance sous-jacente ne pouvaient être un moyen de salut[8]. Paul n’aurait alors pas eu de problème avec les juifs légaliste, comme l’église l’a couramment pensé par la suite, mais avec le fait que ces juifs n’acceptaient pas la nouvelle réalité selon laquelle le salut ne se trouve qu’en Christ seul[9].
Plusieurs spécialistes agréèrent avec le portrait de Sanders par rapport au Judaïsme et au nomisme d’alliance. Cependant en ce qui a trait à sa réponse, concernant l’apôtre Paul, qui est une tentative de concilier sa découverte, plusieurs n’en ont pas été satisfait, dont N.T Wright. Celui-ci écrit dans un important article : « […] because when he came to Paul Sanders seemed muddled and imprecise. This is partly, I now realise, because he was not dealing with theology (and so seemed confused about basic things like justification and salvation) »[10].
Quelques spécialistes ont alors proposé d’autres explications. L’une de celle-ci, et non la moins radicale, a été de dire que Paul n’avait pas rejeté son arrière-plan de nomisme d’alliance. Paul au contraire, continuait de croire que les Juifs obtiendraient le salut par la grâce et que seuls les païens avaient besoins de Jésus-Christ. La raison de ses polémiques dans ses lettres ne seraient pas généralisé contre les juifs, mais plutôt contre ceux qui s’opposent à ce que le salut soit offert aux païens[11]. Cependant l’interprétation la plus populaire, et qui a été appuyée par de nombreux exégètes, est celle que nous allons maintenant aborder.
D. G. Dunn, le digne successeur
D. G Dunn est la seconde figure d’importance dans le développement de la nouvelle perspective sur Paul. C’est même lui qui a été le premier à utiliser ce nom. Il a accrédité Sanders pour sa vision du judaïsme du Second Temple, qui est selon lui la bonne approche, car elle vient remettre en question toute l’interprétation venant de la Réforme. Dunn voit enfin la possibilité de lire Paul dans son vrai contexte quand il dit :
an unrivalled opportunity to look at Paul afresh, to shift our perspective back from the sixteenth century to the first century, to do what all true exegetes want to do, to see Paul properly within his own context, to hear Paul in terms of his own time, to let Paul be himself.[12]
Il appuie la thèse selon laquelle les juifs ne pensaient pas, selon la pensée de leur siècle, être sauvés par les œuvres, mais par la grâce de Dieu, et que les œuvres ne leur étaient qu’un moyen de rester au sein du peuple élu. Cependant, il trouve l’explication de Sanders, qui essaye de faire entrer l’apôtre Paul dans sa vision socio-historique, non convaincante. Selon ce dernier, le problème fondamental avec le judaïsme et la loi était que Dieu avait ouvert une nouvelle voie pour le salut par la foi en Jésus Christ. Mais Dunn trouve que, avec cette approche qui oppose le judaïsme et le christianisme, il est difficile de concilier les passages où Paul rend des verdicts positifs sur le judaïsme[13] (notamment Rm 9.4 et 11.1). Il trouve peu crédible l’explication d’opposition « noir et blanc » de Sanders entre Paul et le judaïsme[14]. Dunn se pose la question suivante : si le judaïsme du temps de Paul était vraiment un nomisme d’alliance où prime la grâce de Dieu, pourquoi Paul semble-t-il critiquer à de nombreuse occasions la justification par les œuvres? Dunn propose alors une perspective permettant une interprétation d’ensemble de la vision de Paul. Il offre comme réponse que l’apôtre, dans ses écrits, combat plutôt la tendance des juifs à limiter le salut à leur propre nation[15], qu’il s’oppose au particularisme juif ; que c’est l’exclusivisme ethnique que Paul critique dans ses lettres et non le légalisme personnel[16]. C’est pourquoi dans des textes tels que Rm 3.20, 28 et Gal 2.16, 3.2, 5, 10, Dunn ne voit pas dans l’expression « œuvres de la loi », une référence à l’obtention de la faveur divine au moyen de la loi, mais plutôt l’observance de cette loi comme permettant une distinction entre les juifs et les gentils pour faire partie du peuple de l’alliance. Cela se traduirait plutôt par la fidélité à la Torah comme moyen de distinguer le peuple juif de tous les autres. Cette fidélité se démontrait en général par certains traits caractéristiques, dont la circoncision, le sabbat et les règles alimentaire. Cela leur permettaient d’assurer leur identité propre et les préservaient en quelques sortes. Paul s’opposerait donc à ces travaux de la loi qui servent de marqueurs rituels d’identité et qui permettent la séparation des juifs et non juifs[17]. Dunn résume la pensée de Paul en ceci :
The decisive corollary which Paul saw and which he did not hesitate to draw, was that the covenant is no longer to be identified or characterized by such distinctively Jewish observances as circumcision, food law and sabbath. Covenant works had been too closely identified as Jewish observances, covenant righteousness as national righteousness.[18]
Dunn veut montrer, en général, que la vision du judaïsme du Second Temple, vu selon Sanders, pouvait être reprise et permettre une interprétation de Paul plus proche de son contexte socio-historique. Mais il a réussi à mieux consolider les deux que Sanders, ce qui a propulser la nouvelle perspective plus en avant, ouvrant la voie à son jeune élève N. T. Wright.
N. T. Wright : ecclésiologie plutôt que sotériologie
Vision préambule de Wright
N. T. Wright s’inscrit dans la suite de ses prédécesseurs. Il accepte la vision du judaïsme du temps de Paul de Sanders, selon laquelle la justification était par pure grâce, mais que la loi servait à caractériser le peuple de Dieu et à demeurer dans cette alliance qui avait été scellée et engagée par Dieu. Il est aussi d’accord avec Dunn lorsqu’il interprète les « œuvres de la loi » comme étant les différentes particularités (circoncision, sabbat et règles alimentaires) qui caractérisent les juifs des autres peuples et qui leur donnaient un statut privilégié. Sa contribution à la nouvelle perspective est son argumentation pour une nouvelle vue de la justification sur la doctrine ecclésiologique plutôt que sotériologique. Pour bien comprendre les points qu’ils emmènent par rapport à notre sujet, il est important de comprendre sa vision de l’Évangile. Selon N. T. Wright, l’Évangile est mal compris par plusieurs personnes. Selon lui, l’Évangile ne concernerait pas, tel que beaucoup de traditions venant de la Réforme le pensent (notamment les évangéliques), le moyen d’être sauvé individuellement, un « ordo salutis ». Pour Wright, l’Évangile est avant tout la réponse à la question : qui est Seigneur ? Il dit : « The gospel is not you can be saved, and here’s how; the gospel, for Paul, is Jesus Christ is Lord[19]. » La doctrine de la justification dans les prédications de Paul n’adresse pas le problème de comment le pécheur peut trouver faveur devant Dieu. Elle doit être vue en termes de seigneurie de Christ. C’est pourquoi il dit clairement :
Let us be clear. The gospel is the announcement of Jesus lordship, which works with power to bring people into the family of Abraham, now redefined around Jesus Christ and characterized solely by faith in him. Justification is the doctrine which insists that all those who have this faith belongs as full members of this family, on this basis and no other.[20]
Nouvelle perspective sur la justification
La justification n’est alors pas vue comme étant un terme judiciaire qui permet de rendre le croyant juste devant Dieu au moyen de la foi en Christ[21]. Dans la vision traditionnelle, nous sommes coupable face à la cour de Dieu et le seul moyen de devenir juste par rapport à lui est de se faire imputer une justice parfaite que seul Dieu peut accomplir, ce qu’il a fait pour nous en Jésus-Christ, totalement homme et totalement Dieu. Cette version est, selon Wright, erronée. En effet, la justice n’est pas un gaz qui peut être transférer d’une personne à un autre, et donc, être imputée en quelqu’un, comme elle est montrée dans la doctrine théologique de l’imputation. Il faut voire la justification dans le contexte de la justice de Dieu des Hébreux. Celle-ci serait que, devant une cour, quand le juge prononce un verdict favorable pour l’accusé, celui-ci a été acquitté. En d’autres mots, le terme « juste », quand il est appliqué pour la personne qui est favorable à Dieu, signifie seulement que cette personne est en statut d’être acquitté ou justifié[22]. En résumé, la doctrine de la justification selon Paul ne serait alors pas le moyen du pécheur d’être accepté de Dieu dans le temps, mais servirait à savoir qui appartient à la communauté du vrai peuple de Dieu. C’est pour cela que pour Wright, la justification selon Paul ne concerne pas tant la sotériologie, mais plutôt l’ecclésiologie. Car elle montre qui est le vrai Seigneur et détermine le véritable peuple de Dieu, celui qui professe la seigneurie de Christ et s’y soumet. Cela concerne donc plus l’Église que le salut. La justification est la doctrine qui insiste sur le fait que tous ceux qui partagent la foi en Christ sont assis à la même table, indépendamment de leur race, et qui attendent tous ensemble la création finale[23]. Il faut aussi noter que ce qui emmène Wright à cette conclusion est sa conception du rôle de Paul comme étant unique et tout à fait différent de celui de Jésus : ce dernier s’adressait à un monde juif et, par sa mort et résurrection, l’histoire d’Israël a été portée à son apogée, tandis que Paul remplissait un rôle très spécifique qui était d’appeler les nations et d’établir une communauté mondiale où les balises ethniques seraient éliminées[24]. Cela étant dit, la justification vue comme Wright a pour conséquence que la divergence entre les différents mouvements chrétiens n’a pas raison d’être. Il dit :
Many Christians, both in the Reformation and in the counter-Reformation traditions, have done themselves and the church a great disservice by treating the doctrine of justification as central to their debates, and by supposing that it describes that system by which people attain salvation. They have turned the doctrine into its opposite. Justification declares that all who believes in Jesus Christ belong at the same table, no matter what their cultural or racial differences.[25]
La justification n’est alors pas un sujet de discorde dans lequel il est question de savoir comment une personne peut être sauvée, ce qui crée des frictions entres les mouvements en raison des différentes réponses, mais au contraire une doctrine qui devrait rassembler l’Église universelle et lui permettre une bonne cohésion, grâce à la seigneurie de Jésus-Christ.
Conclusion
En somme, la Nouvelle Perspective sur Paul s’est développée en majeure partie avec trois auteurs qui ont chacun apporté différentes briques à l’édifice. Sanders est le premier à avoir avancé que le Judaïsme du Second Temple n’était pas comme le pensait les Réformateurs, soit des juifs axés sur le légalisme, qui voulaient chercher la faveur auprès de Dieu avec de bonnes œuvres, en accomplissant la loi. Au contraire, selon Sanders, ces derniers savaient qu’ils étaient sauvés par la grâce de Dieu, et que seule Dieu est l’initiateur de ce si grand salut. Cependant, ils effectuaient la loi afin de de demeurer dans la communauté du peuple de Dieu (nomisme d’alliance). Il n’a malheureusement pas réussi à bien concilier cette nouvelle découverte et l’enseignement de Paul. Dunn, pour sa part, a repris la nouvelle vision de son prédécesseur par rapport à judaïsme du Second Temple et a cherché à bien faire cadrer Paul dans ce contexte. Il a en partie réussi en montrant que Paul ne se battait pas contre des personnes qui essayaient d’ajouter quelque chose à la façon d’être sauvé, mais qu’il combattait des juifs qui adoptaient l’exclusivisme ethnique de l’alliance abrahamique. C’est en faisant l’interprétation des « œuvres de la loi » comme étant la fidélité à la Torah comme moyen de distinguer le peuple Juifs de tous les autres que sa position a trouvé son sens. Pour ce qui est de N. T. Wright, le troisième grand contributeur, il a suivi Sanders pour son historicité et Dunn pour l’exclusivisme juif, mais il y a ajouté son gros grain de sel en conciliant encore mieux Paul et le judaïsme du Second Temple, par sa démonstration de la vision de la justification dans le contexte juif et sa vraie signification, qui met en lumière, selon lui, le fait que cette doctrine ne touche pas particulièrement la sotériologie, qui répond à comment être sauvé, mais plutôt l’ecclésiologie, dans le fait que cela montre qui est le vrai Seigneur et que ceux qui s’y soumette délimitent ainsi son peuple. En conclusion, certaines des expressions de la nouvelle perspective sur Paul représentent une remise en cause sérieuse et potentiellement préjudiciable pour l’une des marques distinctives de la théologie de la Réforme : la justification devant Dieu, le fameux sola gratia, sola fidei.
Frédéric VERVILLE
Notes et référence
- ↑ E. P. SANDERS, Paul and Palestinian Judaism, Philadelphie, Fortress Press, 1977, p. 17.
- ↑ Charles MUNIER, « Juifs et Chrétiens », Dictionnaire encyclopédique du christianisme ancien, tome 2, Cerf, 1990, p. 1366.
- ↑ Cornelis P. VENEMA, « Justification », Always reforming, Exploration in Systematic Theology, Illinois, InterVarsity Press, IVP Academic, 2006, p. 310.
- ↑ D. A. HAGNER, « Judaïsme », Le Grand Dictionnaire de la Bible, Chorals, Excelsis, 2010, p. 8881-882.
- ↑ Donald CARSON & Douglas J. MOO, Introduction au Nouveau Testament, Charols, Excelsis, p. 344-345.
- ↑ SANDERS, Ibid., p. 422.
- ↑ VENEMA, Ibid., p. 311.
- ↑ CARSON & MOO, Ibid., p. 345.
- ↑ SANDERS, Paul, the Law, and the Jewish People, Minneapolis, Fortress Press, 1983, p.
- ↑ Nicholas Thomas WRIGHT, New Perspectives on Paul, Edinburgh, Rutherford House, 10th Edinburgh Dogmatics Conference: 25-28 August 2003, p. 2.
- ↑ John G. GAGER, Reinventing Paul, New York, Oxford University Press, 2000.
- ↑ James D. G. DUNN, New Perspective, p. 100
- ↑ Magnus ZETTERHOLM, Approaches to Paul, Minneapolis, Fortress Press, 2009, p. 114.
- ↑ Ibid.
- ↑ CARSON & MOO, Ibid.
- ↑ Ibid.
- ↑ VENEMA, Ibid., p. 314.
- ↑ DUNN, Ibid., p. 114.
- ↑ WRIGHT, Ibid., p. 5.
- ↑ WRIGHT, What Saint Paul Really Said, Grand Rapids, Eerdmans, 1997, p. 133.
- ↑ I. Howard MARSHALL, A Concise New Testament Theology, Illinois, InterVarsity Press, 2008, p. 119.
- ↑ VENEMA, Ibid., p. 316.
- ↑ WRIGHT, Ibid., p. 122.
- ↑ ZETTERHOLM, Ibid., p. 124.
- ↑ WRIGHT, Ibid, p. 158-159.
Bibliographie
- CARSON, Donald & MOO, Douglas J., Introduction au Nouveau Testament, Charols, Excelsis.
- GAGER, John G., Reinventing Paul, New York, Oxford University Press, 2000.
- HAGNER, D. A., « Judaïsme », Le Grand Dictionnaire de la Bible, Chorals, Excelsis, 2010.
- MARSHALL, I. Howard, A Concise New Testament Theology, Illinois, InterVarsity Press, 2008.
- MUNIER, Charles, « Juifs et Chrétiens », Dictionnaire encyclopédique du christianisme ancien, tome 2, Cerf, 1990.
- SANDERS, E. P., Paul and Palestinian Judaism, Philadelphie, Fortress Press, 1977.
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