Philosophie
La philosophie est une activité qui cherche, avec rigueur et discipline, « à articuler et à défendre une vision du monde », c'est-à-dire « une conception générale de l'univers »[1]. Étymologiquement, le mot philosophie signifie « amour de la sagesse ».
Sommaire
Historique
Philosophie antique
Durant la période antique, du VIe siècle avant Jésus-Christ jusqu’à la venue du christianisme, la culture grecque est dominante. Pour preuve, l’Ancien Testament est traduit en grec, tandis que le Nouveau Testament est écrit dans cette langue. Ce que les Grecs remarquent et qui les impressionne c’est que le monde est ordonné. Une intelligence universelle semble être à l’œuvre. Cette intelligence, ils l’associent à un principe divin impersonnel (force ou énergie), que l’être humain ne peut comprendre que parce qu’il a en lui l’étincelle du divin. Or penser que le divin est impersonnel est porteur d’une éthique dans laquelle les fautes humaines proviennent de l’ignorance, et où le mal vient de ce que l’homme se laisse égarer par ses passions plutôt que de se laisser guider par sa raison. Ainsi, pour Aristote, l’action vertueuse n’est possible que si l’on suit la raison[2]. Cette conception grecque a eu une forte influence sur l’éducation : le maître n’est pas là pour transmettre des vérités, mais pour aider l’élève à découvrir ces vérités par lui-même et en lui-même. Socrate dit, par exemple, que tout ce qu’il sait c’est qu’il ne sait rien. Il se voit comme un simple accoucheur des esprits. L’homme veut fondamentalement faire le bien, mais il en est empêché. Il faut donc l’aider à trouver la lumière qui est en lui. L’Allégorie de la caverne de Platon est écrite dans cet esprit[3]. Cette conception, n’étant pas influencée par les Écritures, ne voit pas que le problème de l’homme n’est pas son ignorance, mais le refus de vérité révélée par Dieu dans sa création et sa Parole (Rm 1). Les grecs n’ont pas conscience que, à cause de sa nature pécheresse, l’homme rejette volontairement la vérité, même s’il la connaît. Les Grecs eux-même n’ont pas été satisfaits par cette explication officielle, notamment parce qu’ils sont sensibles au fait qu’il y a eu des guerres et que les passions prennent le dessus sur la raison. Les auteurs de tragédies ou de comédies[4] véhiculent alors l’idée qu’un autre principe, aussi puissant que la raison, est à l’œuvre : la Nécessité (le fatum des Romains). Ce principe inexplicable les amène à verser dans l’irrationalisme et à l’irresponsabilité, car contrairement aux normes d’un Dieu personnel, la Nécessité excuse le mal des hommes.
Philosophie médiévale
La période historique durant laquelle la foi chrétienne devient très influente est, péjorativement, appelée le Moyen Âge. Le pouvoir corrompt : durant cette période, on s’est mis à persécuter les non-chrétiens, notamment les juifs. Mais il y a eu d’authentiques expressions de la foi chrétienne. Durant cette période, trois tendances au sujet de la raison ressortent. Selon la première, la foi chrétienne n’a rien à voir avec la pensée du monde. C’est la conception de Tertullien, pour qui la raison et la foi s’opposent, car il voit la foi comme irrationnelle, irréfléchie. Cette pensée s’accompagne du phénomène du prophétisme, phénomène qui oublie que le canon de la Bible est fermé, qu’il n’y a donc plus de Révélation normative de la part des Apôtres ou des prophètes. La deuxième tendance est celle de Thomas D’Aquin, selon qui la raison et la foi règnent chacune sur deux niveaux : 1) le monde de la raison, où la foi n’est pas nécessaire ; 2) le monde de la foi, où la raison est inutile et insuffisante[5]. Si cette vision est mieux que celle de Tertullien, en ce qu’elle ne rejette pas la raison bonne, elle oublie que la raison, même au niveau inférieur, est pécheresse. Elle néglige aussi que la raison ne pas bien travailler sans la foi. Cela n’est pas surprenant, D’Aquin trouve sa source chez Aristote. La troisième tendance est celle de la raison éclairée par la vérité perçue par la foi. Pour les théologiens qui adhèrent à cette conception, la foi fonctionne à son meilleur quand elle reçoit la vérité révélée. « C’est la foi qui montre à la raison sa raison d’être ». Pour Augustin, comme pour Anselme, « il faut croire pour comprendre »[6]. Seul le fou ne croit pas en Dieu. Pour les Réformateurs : la raison est faculté donnée par Dieu à l’humanité. Elle est bonne, utile et nécessaire, mais ne fonctionne pas par elle-même, mais quand elle est animée par motifs bibliques. Du point de vue apologétique, cette troisième conception reconnaît l’avantage des croyants sur les athées. En effet, nous vivons dans un monde ordonné, qui se maintient, où beaucoup de bien se fait, où l’on peut faire l’expérience de la présence de Dieu et dans lequel s’exprime de nombreux témoignages de gens convertis. De plus l’acceptation de la Bible comme donnée de base est vérifiable. Jésus a dit : « je bâtirai mon Église, et [...] les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle » (Mt 16.18). Cette parole, audacieuse notamment en ce que Jésus l’a prononcée dans les bas-fonds de l’Empire romain, continue de s’accomplir après plus de 2000.
Philosophie moderne
La modernité est une période historique, à laquelle se rattache une forme de pensée et une condition, qui débute à la fin du XIVe siècle. Mais il est difficile, voire impossible, de fixer la date exacte de son commencement. Plusieurs événements marquants surviennent de manière rapprochée : découverte du Nouveau-Monde par Christophe Colomb ; occupation de Constantinople par les Turcs, qui fait en sorte que l’Islam est apporté au centre du monde chrétien de l’époque ; passage à la méthode expérimentale, qui marque le début de la science moderne. On voit que plusieurs forces entrent en jeu. Quelque chose se met en place, qui va culminer au siècle des Lumières, pour conduire à une situation de plus en plus intenable, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. La modernité n’a pas trop mal commencé. Ce qui est d’abord véhiculé c’est l’idée que le savoir peut surgir ailleurs que dans la tradition, comme c’est le cas avec Copernic (1473-1543), Kepler (1571-1630), Galilée (1564-1642), et Bacon (1560-1626). Pour ce dernier, il s’agit de trouver le secret de la nature, de savoir comment elle marche, de connaître ses lois pour la maîtriser[7].
Dans la modernité s’impose l’idée de progrès. S’il y a dans la Bible une vision eschatologique, on n’y retrouve pas celle moderne de progrès. Avant la modernité, ce qui était meilleur n’était pas ce qui était récent. Le mieux était de revenir au passé. Avec la modernité, le savoir est pensé comme exercice individuel. La recherche se fait seul, avec sa propre raison, contrairement à la vision ancienne, qui préconisait le savoir collectif, notamment sous forme de commentaires de commentaires. L’Église devient aussi une tradition à rejeter. Bien que Martin Luther, avec la Réforme, s’opposera à cette idée[8], la modernité, et son rejet de la tradition, se poursuivra vers un déséquilibre de plus en plus prononcé.
Durant cette période, on passe progressivement de la normalité du théisme à la normalité de l’athéisme, jusqu’à aboutir à la conception d’un monde vide de Dieu, fruit du hasard et de la nécessité, pour reprendre l’expression du prix Nobel Jacques Monod[9]. C’est le rejet des grandes valeurs du Moyen Âge (tradition, Église, autorité).
La Renaissance
Dès la Renaissance, dont Érasme est l’un des piliers, on cherche à reconnecter avec la période classique. Cela a eu du bon, notamment pour l’étude de la Bible, en raison du retour au grec et à l’hébreux. C’est aussi le retour aux humanités en éducation. Calvin sera d’ailleurs formé comme humaniste (au sens positif du terme). Ensuite, la période moderne marque le début de la science expérimentale, mais aussi d’un rejet de plus en plus exacerbé des traditions. La science expérimentale ne pouvait naître que dans le monde occidental (monde créé par Dieu, distinct de Dieu, homme à l’image de Dieu capable de comprendre l’œuvre de Dieu). Avec Descartes le rejet du passé s’accentue. Il se dit trompé par la tradition, l’autorité et même le sens commun. Il voit aussi l’Écriture comme trompeuse, en raison de ses nombreuses interprétations. Il va donc à la recherche d’un fondement du savoir, qu’il trouve dans la raison humaine et individuelle[10]. La raison devient critère, moyen et but de la connaissance. Enfin, cette période voit de nombreux résultats positifs des sciences. Au XIXe siècle, apparaissent les théorie de l’évolution, avec Darwin pour chef de file[11]. Ce qui se consolide durant la période moderne c’est le récit moderniste du progrès : le nouveau est mieux que l’ancien. Ce sera alors le triomphe de l’éphémère[12].
René Descartes
René Descartes est considéré comme la source de la modernité en philosophie. Il trouve que tout est susceptible de le tromper, même ses propres yeux, ce qui le conduit au doute méthodique (il faut douter de tout) et au doute radical (il ne faut rien soustraire au doute)[13]. Or il découvre que s’il peut douter de tout, il ne peut douter du fait d’exister. Car même s’il est trompé dans sa pensée, il pense (Cogito, ergo sum). Cela le conduit au méthodisme. Il reconstruit la connaissance étape par étape sur le socle de cette idée d’exister. Systématiques, ces étapes doivent être simples, contrôlables et indubitables. Cette tabula rasa consiste à tout effacer et à reconstruire sur la base de la raison et un savoir certain, universel. C’est le début du rationalisme, mais aussi de l’individualisme, car il s’agit d’ériger le savoir sans les autres. La raison est déclarée capable seule d’établir les vérités apodictiques. La balle est lancée par Descartes qui va se rendre aux Lumières.
Les Lumières
Emmanuel Kant
À l’époque de ce que l’on a appelé les Lumières, Emmanuel Kant, comme Voltaire et Diderot, est convaincu que l’homme n’a besoin ni de la tradition ni de l’autorité[14]. L’aspect trompeur de celles-ci (notamment les traditions de l’Église et de la Bible), pense-t-il, le conduit, à la suite de Descartes, à partir de la raison, plus précisément de l’entendement, c’est-à-dire de la fonction discursive de la raison. Kant pense avoir raison de voir les choses ainsi, car il voit les résultats de la science. N’oublions pas qu’il vient après Newton. Il voit les résultats positifs en médecine, chimie, industrie, etc., et veut en finir avec les « ténèbres ». Ainsi, l’impératif de Kant est d’oser se servir de sa raison (ce qui résume l’essentiel même du modernisme). La raison, qui exprime l’humanité en ce qu’elle est accessible à tous[15], est érigée au rang de lumière universelle. Car elle est vue comme bonne et porteuse de progrès. On va même jusqu’à lui attribuer le pouvoir de mettre fin aux guerres.
Les maîtres du soupçon
Les aspirations de l’homme moderne ne font pas l’unanimité au sein même de la modernité. Certains, notamment ceux que Paul Ricoeur appelle les maîtres du soupçon[16], s’attaquent au projet moderne : Friedrich Nietzsche, Karl Marx et Sigmund Freud.
Friedrich Nietzsche
Philosophe inclassable, Friedrich Nietzsche (1844-1900) se dresse contre toutes philosophies et religions, au moyen d’une philosophie du marteau, pour reprendre l’idée que l’on retrouve dans le sous-titre de Crépuscule des idoles[17], écrit et publié en 1888.
La mort de Dieu
La pensée de Nietzsche en est une de réaction au discours religieux du XIXe siècle qui ne porte plus sur la réalité elle-même. Ce discours instrumentalise la religion dans le but de réconforter les gens, après l’avoir vidée de sa vérité ontologique. Avec Zarathoustra, figure du surhomme qui lui sert de porte-parole prophétique, Nietzsche prêche la « bonne nouvelle » de la mort de Dieu à ceux qui sont prêts à abandonner la faiblesse de l’éthique chrétienne, autrement dit de l’éthique de ceux qui, incapables de vivre, ont créé une morale de l’humilité, de l’obéissance et de l’hétéronomie. Par sa proclamation, Nietzsche veut informer ceux qui ne se rendent pas compte que Dieu n’est plus et que, désormais, c’est au surhomme de prendre la souveraine place. Il en tire les conséquences suivantes : il faut rejeter la morale et se libérer des prêtres et des philosophes qui, sournoisement, tentent de nous imposer leur point de vue.
La volonté de puissance
Pour Nietzsche, l’homme est régi par une énergie de vie qui l’oriente. L’interprétation du monde étant mue par cette énergie de vie, tout n’est qu’interprétation, manière de faire voir la « réalité ». Ainsi, nul besoin de s’écouter mutuellement, car chacun lutte pour imposer aux autres sa propre interprétation. Cette impulsion qui consiste à marquer son autorité sur les autres, Nietzsche la nomme volonté de puissance[18].
Karl Marx
Une autre source d’intérêt suscitée par la raison occidentale est le marxisme. Cette vision rationaliste du monde reprend des idées de Hegel[19], mais en les renversant. Pour le philosophe et économiste Karl Marx (1818-1883), la condition de l’homme moderne est inacceptable en raison des injustices que causent ses lois économiques. Il remarque que la vision de l’histoire de Hegel tend nécessairement vers le communisme ou le socialisme. Si l’on comprend l’histoire, se contente de prédire Marx, l’effondrement du capitalisme est inévitable[20]. Tout en puisant plusieurs de ses idées à même les religions, il enseigne qu’il faut se débarrasser des religions. Cependant, tandis que Marx pensait que ses idées se répandraient en Grande-Bretagne, c’est en URSS et en Chine qu’elles germeront. Hélas, les conséquences de la concrétisation de l’idéologie marxiste seront des millions de morts[21]. Cela disqualifie les prétentions prévisionnistes de Marx.
L'aliénation
À ceux qui donnent aux capitalistes leurs forces productives, Marx veut faire réaliser les conditions aliénantes qu’ils subissent. Ses analyses montrent que, dans le capitalisme, les travailleurs sont aliénés quant aux résultats de leur travail, c’est-à-dire qu’ils ne possèdent rien de ce qu’ils ont fabriqué . Le fruit de leur labeur, plutôt que de leur appartenir, appartient à l’employeur. Face à cette aliénation, la religion n’est d’aucune aide, car elle empêche les ouvriers de réaliser leur situation d’esclavage et, n’étant qu’un engourdissement temporaire, elle ne peut agir sur les causes de cette aliénation. L’espoir est dans un nouveau système économique, sans classe dominante.
Sigmund Freud
Médecin et inventeur de la psychanalyse, Sigmund Freud (1856-1939) fait deux découvertes majeures : l’inconscient, qui a profondément blessé le cogito de l’homme moderne[22], et la libido[23].
L'inconscient
Depuis Descartes, on pensait que l’homme était maître de lui-même. La raison était conçue comme permettant la connaissance claire de l’homme et du monde. Or, avec l’inconscient, Freud réalise que l’être humain n’a pas de connaissance directe de lui-même. En effet, la raison ne lui permet pas de se connaître tel qu’il est. Au contraire, ses motivations et ses actions ne sont pas en adéquation. Par son surmoi, l’homme va même jusqu’à se fabriquer des illusions religieuses. La thérapie est alors nécessaire pour que le patient prenne conscience de ses motivations profondes et cachées.
La libido
Pour Freud, ce qui est premier dans la motivation et l’agir humain, c’est la libido. La libido est une énergie sexuelle au sens vital du terme. Dans la petite enfance, cette libido engendre un conflit duquel dépend le reste de la vie de l’individu. Pour cette raison, la thérapie freudienne vise à aider le patient à guérir ses blessures psychiques par un retour psychanalytique à la petite enfance. Parmi les importants conflits inconscients s’opérant durant la petite enfance, le complexe d’œdipe est un ensemble de désirs dans lequel l’enfant est tiraillé entre pulsion secrète de tuer son père pour posséder sa mère, et pulsion d’amour envers celui-ci[24].
- ↑ John FRAME, A History of Western Philosophy and Theology
- ↑ ARISTOTE, Éthique à Nicomaque, trad. française de J. Tricot, Paris, Vrin, 1959.
- ↑ PLATON, La République, introduction, traduction et notes de Georges Leroux, Paris, Flammarion, 2002
- ↑ Les trois grands tragiques sont Eschyle (525-456 av. J.-C.), Sophocle (496-406 av. J.-C) et Euripide (485-406 av. J.-C), les trois grands comiques sont Eupolis (446-411 av. J.-C), Cratinos (520-env. 423 av. J.-C), Aristophane (445-380 av. J.-C).
- ↑ Thomas D’AQUIN, Somme théologique, 4 t., Cerf, Paris, 1984-1986.
- ↑ Saint AUGUSTIN, Confessions, trad. du latin par Robert Arnauld d'Andilly, édition de Philippe Sellier, traduction établie par Odette Barenne, Paris, Gallimard, 1995 ; Anselme DE CANTORBERY, Proslogion, traduction de Bernard Pautrat, Paris, Flammarion, 1995. Anselme voulait initialement nommer son texte La foi en quête d’intelligence.
- ↑ François BACON, Œuvres de François Bacon, Volume 1, De la dignité et de l'accroissement des sciences. Volume 2, Nouvel organum. Essais de Morale et de Politique. De la sagesse des Anciens. Paris, Charpentier, 1799-1802.
- ↑ Martin LUTHER, Œuvres, tome I, Paris, Gallimard, 1999. Martin Luther ne sera pas d’accord avec cette idée, car ce n’est l’Église elle-même qui doit être rejetée, mais ce qu’il y a de mauvais dans sa tradition. Luther enseigne plutôt qu’on a fait dire à la Bible ce qu’elle ne disait pas, et que c’est l’autorité de la Bible plutôt que l’autorité de la tradition qu’il nous faut accepter.
- ↑ Jacques MONOD, Le Hasard et la Nécessité, Paris, Seuil, 1970.
- ↑ René DESCARTES, Discours de la méthode, introduction et notes de Étienne Gilson, Paris, Vrin, 1989 ; Méditations métaphysiques, traduction de Florence Khodoss, Paris, Presses universitaires de France, 1989.
- ↑ Charles DARWIN, L’origine des espèces, traduction de Edmond Barbier, Paris, Flammarion, 1999.
- ↑ Gilles LIPOVETSKY, L’Empire de l’éphémère. La mode et son destin dans les sociétés modernes, Paris, Gallimard, 1987.
- ↑ René DESCARTES, Œuvres et lettres, édition d’André Bridoux, Paris, Gallimard, 1937. La première parution du Discours de la méthode date de 1637.
- ↑ Emmanuel KANT, Critique de la faculté de juger suivi d’Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolitique et de Réponse à la question : Qu’est-ce que les Lumières ?, Paris, Gallimard, 1989. L’essai Réponse à la question : Qu’est-ce que les Lumières ? date de 1784.
- ↑ Paradoxalement, à cette époque, les femmes sont exclues du savoir.
- ↑ Paul RICŒUR, De l’interprétation, Paris, Seuil, 1965.
- ↑ Friedrich NIETZSCHE, Crépuscule des idoles, Paris, Gallimard, 1977.
- ↑ Idem., Le Gai savoir, Paris, Gallimard, 1950 ; Généalogie de la morale, Paris, Gallimard, 1966.
- ↑ G.W.F. HEGEL, La raison dans l’histoire, Paris, Hatier, 2000.
- ↑ Karl MARX, Le capitale, Tomes I, II, III, Paris, Éditions sociales, 1976.
- ↑ Paradoxe suprême : pour le bien du peuple, on a tué le peuple.
- ↑ Paul RICŒUR, Le conflit des interprétations, Paris, Seuil, 1969.
- ↑ Sigmund FREUD, Le rêve et son interprétation, Gallimard, 1969 ; Trois essais sur la théorie sexuelle, Gallimard, 1989.
- ↑ FREUD, Cinq leçons sur la psychanalyse, Payot, 2001.