G. K. Chesterton : Différence entre versions
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Chesterton s'est particulièrement intéressé aux questions religieuses dans ses écrits. Sa classique ''Orthodoxie'' a été publiée en 1909, dont l'objectif (selon ses propres termes) était de « tenter d'expliquer, non pas si l'on peut croire à la foi chrétienne, mais comment il en est venu personnellement à y croire » (extrait de la préface). Il a trouvé dans le christianisme les réponses aux dilemmes et aux paradoxes qu'il voyait dans la vie. Critique libéral de l'inerrance, il est devenu officiellement catholique romain en 1922. | Chesterton s'est particulièrement intéressé aux questions religieuses dans ses écrits. Sa classique ''Orthodoxie'' a été publiée en 1909, dont l'objectif (selon ses propres termes) était de « tenter d'expliquer, non pas si l'on peut croire à la foi chrétienne, mais comment il en est venu personnellement à y croire » (extrait de la préface). Il a trouvé dans le christianisme les réponses aux dilemmes et aux paradoxes qu'il voyait dans la vie. Critique libéral de l'inerrance, il est devenu officiellement catholique romain en 1922. |
Version actuelle datée du 4 août 2021 à 20:41
Gilbert Keith Chesterton (1874-1936), né à Londres, est un écrivain anglais prolifique du début du XXe siècle. Bien qu'il se considérait comme un simple « journaliste à la mode », il fut un écrivain fécond et doué dans pratiquement tous les domaines de la littérature, notamment le journalisme, la poésie, la biographie, la fiction et l'apologétique chrétienne. Homme d'opinions tranchées et extrêmement apte à les défendre, sa personnalité exubérante lui a néanmoins permis d'entretenir des amitiés chaleureuses avec des personnes telles que George Bernard Shaw et H. G. Wells, avec lesquelles il était en désaccord de manière véhémente.
Chesterton s'est particulièrement intéressé aux questions religieuses dans ses écrits. Sa classique Orthodoxie a été publiée en 1909, dont l'objectif (selon ses propres termes) était de « tenter d'expliquer, non pas si l'on peut croire à la foi chrétienne, mais comment il en est venu personnellement à y croire » (extrait de la préface). Il a trouvé dans le christianisme les réponses aux dilemmes et aux paradoxes qu'il voyait dans la vie. Critique libéral de l'inerrance, il est devenu officiellement catholique romain en 1922.
C. S. Lewis considérait The Everlasting Man (1925) de Chesterton comme la meilleure défense populaire de la position chrétienne complète qu'il connaissait (The Collected Letters, Vol. 2) et l'a classé parmi les dix livres les plus influents dans la formation de sa philosophie de vie (article dans The Christian Century du 6 juin 1962).
Chesterton a écrit une centaine de livres, des contributions à 200 autres, des centaines de poèmes, dont l'épique Ballad of the White Horse, cinq pièces de théâtre, cinq romans et quelque deux cents nouvelles, dont une série populaire mettant en scène le Père Brown, prêtre-détective. En dépit de ses réalisations littéraires, il se considérait avant tout comme un journaliste.
Bibliographie
- COREN, Michael, Gilbert: The Man Who Was G. K. Chesterton, New York, Paragon House, 1990.
- PEARCE, Joseph, Wisdom and Innocence - A Life of G. K. Chesterton, London, Hodder & Stoughton, 1996.