Herméneutique : Différence entre versions

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Toute notre vie, nous apprenons à interpréter les choses, comme nous cherchons à saisir le sens de notre existence. Pourtant, ce n’est que récemment que l’engouement pour  l’herméneutique s’est généralisé. Jusqu’aux années 1970, la compréhension du terme était  surtout réservée aux spécialistes de la « nouvelle herméneutique » du théologien allemand  Rudolf Bultmann, connu pour sa « démythologisation » de la Bible.
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Avant l’apparition du terme au XVII<sup>e</sup> siècle, on parlait simplement de l’art de  l’interprétation. Nul ne pensait en faire une science rigoureuse, encore moins une philosophie  universelle de la compréhension, comme d'autres le feront plus tard. C’est le théologien  Johann Conrad Dannhauer qui est responsable du néologisme d’''hermeneutica'', que l’on  retrouvera dans ses écrits, l’ayant substitué à ce que l’on nommait précédemment ''Auslegungslehre''<ref>Jean GRONDIN, ''L’herméneutique'', Presses Universitaires de France, Paris, 2006, p. 9.</ref>.
 
Avant l’apparition du terme au XVII<sup>e</sup> siècle, on parlait simplement de l’art de  l’interprétation. Nul ne pensait en faire une science rigoureuse, encore moins une philosophie  universelle de la compréhension, comme d'autres le feront plus tard. C’est le théologien  Johann Conrad Dannhauer qui est responsable du néologisme d’''hermeneutica'', que l’on  retrouvera dans ses écrits, l’ayant substitué à ce que l’on nommait précédemment ''Auslegungslehre''<ref>Jean GRONDIN, ''L’herméneutique'', Presses Universitaires de France, Paris, 2006, p. 9.</ref>.
  
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=== L'herméneutique selon Paul Ricœur ===
 
=== L'herméneutique selon Paul Ricœur ===
 
La phénoménologie de Husserl est l’une des grandes sources de l’herméneutique de  Paul Ricœur, destitutions faites du platonisme des essences et de l’idéalisme de l’Ego  transcendantal<ref>Henri BLOCHER, « L’herméneutique selon Paul Ricœur », dans ''Hokhma'' 3, 1976, p. 14.</ref>. En plus de rejeter l’idéal d’objectivité comme fondation ultime et la primauté  de l’intuition comme voie d’accès aux phénomènes de ce dernier, Paul Ricœur répudie le  
 
La phénoménologie de Husserl est l’une des grandes sources de l’herméneutique de  Paul Ricœur, destitutions faites du platonisme des essences et de l’idéalisme de l’Ego  transcendantal<ref>Henri BLOCHER, « L’herméneutique selon Paul Ricœur », dans ''Hokhma'' 3, 1976, p. 14.</ref>. En plus de rejeter l’idéal d’objectivité comme fondation ultime et la primauté  de l’intuition comme voie d’accès aux phénomènes de ce dernier, Paul Ricœur répudie le  
primat (cartésien et husserlien) de l’immanence du sujet à lui-même<ref> GRONDIN, ''op. cit.'' p. 79.</ref>. Entre le soupçon, la  confiance, et de longs détours par la psychanalyse et le structuralisme,  l’herméneutique devient : « le nom d’une écoute raisonnée et réfléchie des récits et des  approches qui reconnaissent un sens et une direction à l’effort humain d’exister<ref> GRONDIN, ''ibid.''</ref> ». L’ego se  découvre plutôt brisé, mais il n’en reste pas moins modestement capable d’interpréter son  monde et de s’interpréter lui-même, en plaçant sa confiance en la vie<ref>GRONDIN, ''Paul Ricœur'', Presses Universitaires de France, Paris, 2013, p. 5.<ref>.
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primat (cartésien et husserlien) de l’immanence du sujet à lui-même<ref> GRONDIN, ''op. cit.'' p. 79.</ref>. Entre le soupçon, la  confiance, et de longs détours par la psychanalyse et le structuralisme,  l’herméneutique devient : « le nom d’une écoute raisonnée et réfléchie des récits et des  approches qui reconnaissent un sens et une direction à l’effort humain d’exister<ref> GRONDIN, ''ibid.''</ref> ». L’ego se  découvre plutôt brisé, mais il n’en reste pas moins modestement capable d’interpréter son  monde et de s’interpréter lui-même, en plaçant sa confiance en la vie<ref>GRONDIN, ''Paul Ricœur'', Presses Universitaires de France, Paris, 2013, p. 5.</ref> Chez Ricœur, philosophie et théologie sont des vases communicants. On se méfiera  toutefois de son pélagianisme, lorsqu’il substitue à l’« en Adam » paulinien le plutôt kantien «  comme Adam »<ref>BLOCHER, ''op. cit.'' p. 35-36.</ref>. L’herméneutique théologique de Ricœur n’a pas non plus réussi à se  dégager du dogme humaniste de l’autonomie de l’homme, dont elle dialectise, en abyme, les  thèmes antinomiques de Nature et de Liberté. Une saine herméneutique ne saurait y  consentir, non plus qu’à l’interprétation hégélienne Ricœur semble l’approuver d’une  Résurrection métahistorique du Christ <ref>BLOCHER, ''ibid.''</ref>.
Chez Ricœur, philosophie et théologie sont des vases communicants. On se méfiera  toutefois de son pélagianisme, lorsqu’il substitue à l’« en Adam » paulinien le plutôt kantien «  comme Adam »BLOCHER, ''op. cit.'' p. 35-36. L’herméneutique théologique de Ricœur n’a pas non plus réussi à se  dégager du dogme humaniste de l’autonomie de l’homme, dont elle dialectise, en abyme, les  thèmes antinomiques de Nature et de Liberté. Une saine herméneutique ne saurait y  consentir, non plus qu’à l’interprétation hégélienne - Ricœur semble l’approuver - d’une  Résurrection métahistorique du Christ <ref>BLOCHER, ''ibid.''</ref>.  
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Aujourd’hui, après avoir  dépassé les sphères traditionnelles de son application, l’herméneutique devient un passage  obligé pour toutes les disciplines qui désirent comprendre la compréhension. Bien qu’elle soit guidée par de strictes règles qui en font une science, l’herméneutique reste un art en ce que son application requiert l’habileté d’un interprète. D’ailleurs, l’herméneute ne saurait faire l’économie de l’application, car une attitude gnoséologique risquerait de miner la  compréhension.
  
 
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Version actuelle datée du 21 février 2025 à 14:05

Toute notre vie, nous apprenons à interpréter les choses, comme nous cherchons à saisir le sens de notre existence. Pourtant, ce n’est que récemment que l’engouement pour l’herméneutique s’est généralisé. Jusqu’aux années 1970, la compréhension du terme était surtout réservée aux spécialistes de la « nouvelle herméneutique » du théologien allemand Rudolf Bultmann, connu pour sa « démythologisation » de la Bible.

Avant l’apparition du terme au XVIIe siècle, on parlait simplement de l’art de l’interprétation. Nul ne pensait en faire une science rigoureuse, encore moins une philosophie universelle de la compréhension, comme d'autres le feront plus tard. C’est le théologien Johann Conrad Dannhauer qui est responsable du néologisme d’hermeneutica, que l’on retrouvera dans ses écrits, l’ayant substitué à ce que l’on nommait précédemment Auslegungslehre[1].

Les conceptions antiques de l'herméneutique

Dans l’Antiquité, l’art de l’interprétation s’applique aux domaines de la théologie (hermeneutica sacra), du droit (hermeneutica juris) et de la philologie (hermeneutica profana), en servant principalement d’auxiliaire à l’interprétation des passages difficiles à comprendre. Normatif, cet art emprunte la plus grande partie de ses règles à la rhétorique, qui, en s’intéressant à l’émission du discours, s’attarde, au passage, à la réception de celui-ci et à ses effets chez le destinataire. Hermeneuein est le verbe grec d’où provient le terme d’interprétation. Il se réfère tantôt au processus qui va de la pensée au discours, tantôt à celui qui remonte du discours à la pensée ; bien qu’aujourd’hui le terme ne désigne plus que la remontée, les Grecs voyaient déjà une médiation signifiante dans ce que nous appelons l’élocution, et qui leur apparaissait comme transmission verbale de sens[2].

Alors que les stoïciens élevaient la réflexion au-dessus de l’élocution, Augustin saura les valoriser l’une autant que l’autre. La foi d’Augustin en l’Incarnation du Christ l’empêche, en effet, de voir dans l’émission physique du logos une réalité de second ordre[3]. En procédant de l’amour divin pour le pécheur, le se faire chair du Verbe se révèlera, d’ailleurs, pour Augustin, la seule voie d’accès à la seule joie véritable, la connaissance de l’Éternel. En découle ce principe selon lequel l’interprétation doit se faire en fonction de la loi de l’amour et la formule spiraloïde de croire pour comprendre et de comprendre pour croire.

Schleiermacher et Dilthey : les pères de l'herméneutique contemporaine

Plusieurs siècles plus tard, après la vague des grands maîtres de l’herméneutique rationaliste et piétiste, le champ de l’herméneutique s’élargit pour recouvrir la réflexion sur la vérité des sciences humaines. À l’instar d’Augustin, Schleiermacher s’enracine dans la bonne terre d’une rhétorique inversée : « tout acte de compréhension est l’inversion d’un acte de discours en vertu de laquelle doit être porté à la conscience quelle pensée se trouve à la base du discours[4] ». En jouant ainsi de la rhétorique à l’envers, l’herméneute cherche à découvrir l’intention de l’auteur. Pour ce faire, il procède à l’interprétation grammaticale et à l’interprétation psychologique, du langage de celui-ci dans ses particularités stylistiques, puisque les mêmes mots ne veulent pas toujours dire la même chose d’un auteur à l’autre.

Avec sa méthode grammatico-psychologique, Schleiermacher vise une herméneutique plus universelle, prête à coloniser toutes les disciplines. Pour en planter le drapeau dans le champ général du comprendre humain, il radicalise la nécessité de l’herméneutique en affirmant d’abord l’universalité de la mécompréhension, allant même jusqu’à suspecter une part d’étrangeté dans tout discours d’autrui.

Avec Dilthey, son disciple, l’utopique projet d’une science « exacte » de l’interprétation (des Saintes Écritures) se dessine par la mise en place d’une méthodologie soi-disant garante de vérité scientifique. En réponse à l’essor des sciences pures, qui font de l’ombre aux sciences humaines, l’herméneutique devient « une réflexion méthodologique sur la prétention de vérité et le statut scientifique des sciences humaines[5] ». Dilthey rapportera toute l’herméneutique à une méthodologie, alors même qu’il en entrevoit l’omniprésence dans la vie humaine.

Contributions de Martin Heidegger et de Rudolphe Bultmann

Au XXe siècle, Martin Heidegger livre à la philosophie une théorie existentiale de l’interprétation que Rudolph Bultmann appliquera à la théologie.

Avec Heidegger, on passe d’une « herméneutique des textes » à une « herméneutique de l’existence[6] ». Dans la phénoménologie de Heidegger, l’interprétation est l’explication d’une compréhension qui la précède. À l’intention de l’auteur, au sens traditionnel, Heidegger substitue l’intention d’existence. Pour lui, la compréhension procède toujours d’un « pré-acquis », d’une «  prévision » et d’une « pré-saisie ». Contre l’objectivisme de Dilthey et son évacuation de la subjectivé et des préjugés, Heidegger opère une tabula rasa de la tabula rasa. On comprend toujours à partir de ce que l’on comprend déjà. C’est le cercle de l’herméneutique. « Ce qui est décisif, dit-il, ce n’est pas de sortir du cercle mais d’y entrer convenablement[7] ». Ainsi, plutôt que nier les préjugés, il faut les réhabiliter en les explicitant. Pour Heidegger, l’être projeté dans l’existence s'oublie lui-même en oubliant son être pour la mort. Après avoir réfléchi à cet oubli dans Être et temps, Heidegger se penchera sur son omniprésence dans l’histoire de la philosophie occidentale et dans sa métaphysique afin de lui livrer bataille pour le détruire. Cette « destruction », que Jacques Derrida transformera plus tard en déconstruction, vise en fait à découvrir la question de l’être dans son intime rapport avec le langage[8]. La « nouvelle herméneutique » de Bultmann en fera aussi la démonstration pratique en rebroussant intelligemment le chemin parcouru par Heidegger : de l’« herméneutique de l’existence » elle retournera, outils en main, à l’« herméneutique des textes ».

L'âge herméneutique de la raison

Pour les spécialistes, l’herméneutique qualifie aujourd’hui la pensée d’auteurs, comme Hans-Georg Gadamer et Paul Ricœur, « qui ont développé une philosophie universelle de l’interprétation et des sciences humaines qui met l’accent sur la nature historique et linguistique de notre expérience du monde[9] ». L’idée maîtresse de cette philosophie est que « la compréhension et l’interprétation ne sont pas seulement des méthodes que l’on rencontre dans les sciences humaines, mais des processus fondamentaux que l’on retrouve au cœur de la vie elle-même[10] ».

L'herméneutique selon Hans-Georg Gadamer

Disciple de Heidegger, Hans-Georg Gadamer entame une réflexion mûrie de l’interprétation sous l’égide de la grande tradition théologique protestante. Il reprend la thèse de son maître selon laquelle le propre de l’être humain (le Dasein dirait Heidegger) est de s’interroger sur le sens de son existence[11], thèse qu’il reconvertit en herméneutique des sciences humaines libérée de la dictature de la méthode et qu’il déploie en cherchant à comprendre la compréhension elle-même. Dans Vérité et Méthode, son chef-d’œuvre, il forge une herméneutique non méthodologique où la compréhension du passé se comprend toujours dans sa fusion avec notre propre historicité. La compréhension de l’être-là est toujours événementielle et langagière. Redécouvrant la thèse augustinienne de l’omniprésence du verbe intérieur en chacun, Gadamer martèle l’idée de l’universalité de l’interprétation. L’art et le jeu lui servent de modèle pour illustrer que dans la compréhension, comme pour dans la vérité, ce n’est pas nous qui déterminons les règles. Jouer c’est se laisser prendre au jeu. « C’est reconnaître un ordre qui nous dépasse et auquel nous nous soumettons volontairement[12] ». L’œuvre d’art aussi a sa vérité. « Comprendre une œuvre d’art, c’est se laisser entraîner dans son jeu[13] ». L’expérience de l’art me fait véritablement voir le monde, en ce que son jeu me révèle quelques choses du réel et, au-delà, me découvre. Bien plus, je m’aperçois que « dans la compréhension, [je suis] toujours second par rapport à l’autre qui [me] précède[14] ». Dans la deuxième partie de Vérité et méthode, Gadamer s’investit dans le cercle de l’herméneutique. Comme son maître, il poursuit la tabula rasa de la tabula rasa, lorsqu’il rappelle que nous pensons toujours de manière circulaire, sans que ce cercle soit nécessairement vicieux. En effet, le travail de l’histoire n’est pas toujours indigne de confiance, souvent les interprétations de la tradition ont eu raison du temps. Mais de dire que la tradition est toujours mauvaise est une mauvaise tradition. Ainsi, la destitution des préjugés (regardés d’emblée d’un mauvais œil) est un préjugé à destituer.

L'herméneutique selon Paul Ricœur

La phénoménologie de Husserl est l’une des grandes sources de l’herméneutique de Paul Ricœur, destitutions faites du platonisme des essences et de l’idéalisme de l’Ego transcendantal[15]. En plus de rejeter l’idéal d’objectivité comme fondation ultime et la primauté de l’intuition comme voie d’accès aux phénomènes de ce dernier, Paul Ricœur répudie le primat (cartésien et husserlien) de l’immanence du sujet à lui-même[16]. Entre le soupçon, la confiance, et de longs détours par la psychanalyse et le structuralisme, l’herméneutique devient : « le nom d’une écoute raisonnée et réfléchie des récits et des approches qui reconnaissent un sens et une direction à l’effort humain d’exister[17] ». L’ego se découvre plutôt brisé, mais il n’en reste pas moins modestement capable d’interpréter son monde et de s’interpréter lui-même, en plaçant sa confiance en la vie[18] Chez Ricœur, philosophie et théologie sont des vases communicants. On se méfiera toutefois de son pélagianisme, lorsqu’il substitue à l’« en Adam » paulinien le plutôt kantien «  comme Adam »[19]. L’herméneutique théologique de Ricœur n’a pas non plus réussi à se dégager du dogme humaniste de l’autonomie de l’homme, dont elle dialectise, en abyme, les thèmes antinomiques de Nature et de Liberté. Une saine herméneutique ne saurait y consentir, non plus qu’à l’interprétation hégélienne — Ricœur semble l’approuver — d’une Résurrection métahistorique du Christ [20].

Conclusion

Aujourd’hui, après avoir dépassé les sphères traditionnelles de son application, l’herméneutique devient un passage obligé pour toutes les disciplines qui désirent comprendre la compréhension. Bien qu’elle soit guidée par de strictes règles qui en font une science, l’herméneutique reste un art en ce que son application requiert l’habileté d’un interprète. D’ailleurs, l’herméneute ne saurait faire l’économie de l’application, car une attitude gnoséologique risquerait de miner la compréhension.

Pierre-Luc VERVILLE
  1. Jean GRONDIN, L’herméneutique, Presses Universitaires de France, Paris, 2006, p. 9.
  2. GRONDIN, op. cit., p. 10.
  3. GRONDIN, « L’universalité de l’herméneutique et de la rhétorique : Ses sources dans le passage de Platon à Augustin dans Vérité et méthode », Revue internationale de philosophie 54, 2000, p. 469-485.
  4. Friedrich SHLEIERMACHER, cité par GRONDIN, op. cit., p. 15.
  5. GRONDIN, op. cit., p. 7.
  6. GRONDIN, op. cit., p. 8.
  7. Martin HEIDEGGER, Être et temps, P. Mardaga, Bruxelles, 1987, p. 153.
  8. Denis SIMARD, Éducation et herméneutique, Presses de l’Université Laval, Sainte-Foy, 2004, p. 33.
  9. GRONDIN, op. cit., p. 5.
  10. GRONDIN, op. cit., p. 7.
  11. Amar DJABALLAH, « L’herméneutique selon Hans-Georg Gadamer » 1e et 2e parties, dans Théologie évangélique 4 (2), 2005, p. 63-78, et dans Théologie évangélique 5 (1), 2006, p. 31-68.
  12. DJABALLAH, op. cit., p. 35.
  13. GRONDIN, L’herméneutique, p. 52.
  14. DJABALLAH, op. cit. (partie 2), p. 35.
  15. Henri BLOCHER, « L’herméneutique selon Paul Ricœur », dans Hokhma 3, 1976, p. 14.
  16. GRONDIN, op. cit. p. 79.
  17. GRONDIN, ibid.
  18. GRONDIN, Paul Ricœur, Presses Universitaires de France, Paris, 2013, p. 5.
  19. BLOCHER, op. cit. p. 35-36.
  20. BLOCHER, ibid.